L'idée
générale de ce texte est la découverte
de l'autre dans une relation, et de ce
qu'elle implique. Au début d'une relation, les deux
personnes ne se connaissent
pas, ce qui limite nécessairement l'échange (silences), d'où
la notion
de barrière (a wall may lie). Lie peut se
référer à la fois au mensonge
et à l'état d'être couché :
la méconnaissance d'autrui n'est pas
nécessairement
un obstacle, le "speaker" étant dans l'expectative tout au
long du texte
et ne sachant pas s'il vaut mieux se laisser découvrir ou se
dissimuler. La suite incline cependant dans le sens de
mentir : les murs que l'on érige déforment ce que
l'on est réellement (these
faces inside).
Les
échanges entre les deux personnes (every breath) laissent
espérer la
découverte de l'autre, que le résultat soit
positif ou négatif (uncanny
sides).
Toutefois, ces échanges, au début d'une relation,
sont souvent
convenus et fallacieux (your torn smile
deceives),
jusqu'au moment où
l'on est enfin honnête (then slides), que ce soit par
l'acceptation de
l'autre ou par le rejet.
Tant
que l'autre ne se découvre pas (you
hush),
on se sent vulnérable (you're
dealing me),
ce qui peut conduire à se cacher de l'autre (I
may hide)
si l'on
se sent mis à nu (if
skinning me),
en raison du besoin de se préserver
vis-à-vis d'autrui.
Les
deux strophes suivantes s'opposent l'une à l'autre pour
marquer l'indécision.
Dans la première, il s'agit du refus de se contenter d'un
échange convenu (lines
of favor weaving behind) dès
lors que la relation s'approfondit un tant soit peu
(don't
let them linger). Dans la seconde,
l'échange conduit à se laisser
découvrir (breaking
in my shelter) de telle
façon que l'autre exerce finalement
une certaine forme de pouvoir (you'll
hold it tight), une fois que
toutes les
barrières ont été détruites
(when
it comes over), ce qui arrive
tôt ou tard (in
time).