Le thème abordé ici est celui du dégoût que l'on peut ressentir pour l'autre dans une relation qui a trop duré. La notion d'excuse peut être considérée comme ironique, mais on peut tout aussi bien estimer qu'il s'agit de sincères excuses pour ne pouvoir ressentir autre chose. L'emploi du passé indique que la rupture est déjà réalisée, il ne s'agit donc que d'un retour sur la fin de la relation.
   Les premières excuses se rapportent au fait qu'il était absent alors que l'autre (on va dire que "l'autre" est une fille pour faire simple) avait besoin de lui. Cette absence (au propre comme au figuré, et probablement volontaire) est due à la fin du désir pour elle : lorsqu'il la regarde, il ne voit plus ce qui l'avait attiré au début de leur relation, et il ne ressent même plus le désir d'être désiré par elle.
   La deuxième strophe commence par la notion de mensonges : avant d'en arriver à ce rejet total, il semble qu'il y eut une phase où il prenait encore la peine de faire semblant, de lui faire croire qu'elle comptait pour lui. Cependant, il n'a plus envie de faire cet effort, du fait de son indifférence grandissante pour ce qu'elle ressent.
   La troisième strophe renforce l'idée de dégoût évoquée plus haut, puisqu'il a même du mal à supporter sa seule vue à présent, il détourne le regard de sa souffrance. Il ne supporte plus également ce qu'elle peut dire (avec au passage une petite allusion vaguement sexuelle).
   Le dernier passage revient vers le présent pour dire clairement à quel point il ne veut plus rien avoir à faire avec elle.