A TASTE OF YOU
Put on your
uncertain coat
And get me out of me
Open up your space, you know
How much I can see
When you smile in me
I turn your words
into ways
I'll walk with no fence
But on my own to some place
You could be someone else
To get my dreaming dressed
Riding on my
rambling mind
Unfaithful to the truth
Scattering my stones inside
You can see me too
Let me a while
Have a taste of you
Don't mind if I
Think you entire
I'm drawing you
Don't mind if I
Think you entire
I know you're true
Put on your wide mystery
And tell me what is wrong
Let me grab a part of it
To get where you belong
Where dull eyes are gone
I tell your
unbidden words
Get your bonds undone
Before it all becomes a blur
Until fading's on
You can play
along
Riding on your
steady eyes
I can't tell the rule
Scattering my stones inside
You just come anew
Let me a while
Have a taste of you
Don't mind if I
Think you entire
I'm drawing you
Don't mind if I
Think you entire
I know you're true
Index
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COMMENT
Ce texte met en
scène une rencontre entre deux personnes, celles-ci ne se
connaissant pas, d'où
la possibilité d'imaginer un peu tout ce que l'on veut,
à tort ou à raison.
La première strophe
commence par évoquer l'incertitude face à
quelqu'un que l'on ne connaît pas et
dont les actes/paroles peuvent encore surprendre (uncertain coat), ce
qui est ici vu comme quelque chose de positif dans le sens
où cela permet de
découvrir autre chose (get me out of me). Il n'en reste pas moins que
le
personnage souhaite en apprendre davantage (open up your space), en
raison de l'attirance qu'il éprouve pour l'autre personne.
La deuxième strophe
montre que le personnage s'imagine un peu tout et n'importe quoi
à partir de ce
que dit le second personnage (I turn your words into ways), sans
chercher à savoir s'il s'agit bien de la
réalité (I'll walk with no fence).
Finalement, la personne en elle-même n'a que peu d'importance
(you could
be
someone else),
c'est ce que le personnage lui-même (on my own)
projette sur l'autre qui suscite réellement des
émotions, même si celles-ci
sont issues de quelque chose d'artificiel (to get my dreaming dressed).
L'imagination bat
son plein (rambling
mind), sans
véritable lien avec le réel (unfaithful
to the truth),
jusqu'à perdre le personnage lui-même (scattering my
stones inside,
stones pris au sens de repères, pierres angulaires).
Celui-ci propose cependant à l'autre de faire de
même (you
can see me too).
Ce qu'il souhaite réellement est d'entrer dans l'univers de
l'autre un moment,
juste en avoir un aperçu pour nourrir ses rêves (let me a while have a taste
of you).
Le refrain se
présente comme une sorte d'excuse : le fait que le
personnage "invente"
l'autre (I
think you entire, I'm drawing you) est pris assez à
la
légère, et il précise qu'il se rend
bien compte que ce qu'il imagine n'est pas
forcément ce que l'autre est (I know you're true).
Toutefois, le
personnage ne veut pas découvrir l'autre trop vite (put on your wide mystery),
et cherche tout de même à savoir qui il est (tell me what is wrong).
D'où la volonté de rentrer dans l'univers de
l'autre (to
get where you
belong), cet
univers plein de promesses (where dull eyes are gone).
Cependant, la
projection faite par le personnage sans se contraindre à de
quelconques limites
(get your
bonds undone)
et sans se préoccuper de l'approbation de
l'autre (I
tell your unbidden words),
ne reste qu'un jeu auquel l'autre
est par ailleurs convié (you can play along) et auquel il faut jouer
avant que la relation ne perde toute saveur (before it all becomes a blur,
until fading's on).
La dernière strophe
en revanche présente un point de vue un tant soit peu plus
blasé. Il semble que
l'autre n'ait guère de réaction (steady eyes), et ce jeu
mentionné
précédemment, bien que souvent le même
à chaque nouvelle rencontre (you just
come anew),
n'a aucune règle (I can't tell the rule), ce qui peut
impliquer que le personnage se prenne à son propre jeu et se
perde dans ses
propres divagations (scattering
my stones inside).
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